Vous n’avez pas pu passer à côté, on est aujourd’hui assaillis de publicités pour des voitures électriques ou hybrides. Annonces TV et radio, campagnes d’affichages, contenus sponsorisés sur Internet et sur les réseaux sociaux, … Les constructeurs ne lésinent pas sur les moyens pour vanter les vertus écologiques de leurs nouveaux véhicules ! Et ils ont un soutien de poids qui appuie leur message : l’Etat.
En effet, l’Etat encourage de plus en plus les conducteurs à passer à l’électrique. À travers sa communication tout d’abord, mais aussi à travers des avantages relativement incitatifs (prime à la conversion, bonus écologique) instaurés pour rendre accessible l’achat de véhicules « propres » au plus grand nombre.
Devant toutes ces incitations, on est forcément tentés de croire que les voitures électriques sont les véhicules du futur ! Mais est-ce vraiment juste de les présenter comme étant un moyen de transport respectueux de l’environnement ? Prenons un peu de recul, et éclaircissons tout ça ! 🧐
Voitures électriques : un impact loin d'être neutre
Dette carbone et impacts divers
Les véhicules électriques peuvent avoir un bilan carbone en fin de vie bien meilleur que leurs équivalents thermiques. Pour cela, il faut que toutefois que l’électricité utilisée soit majoritairement « décarbonée »,
Le meilleur choix ... ne pas avoir de voiture !
Malgré les avantages qu’elle présente, la voiture électrique reste une machine très polluante à fabriquer, et qui pèse relativement lourd compte tenu du nombre réduit de personnes qu’elle permet de transporter. L’électricité que l’on consomme pour la faire avancer serait donc bien mieux mise à profit si elle était utilisée pour faire avancer un train, un tramway ou un bus électrique !
À savoir aussi que si les véhicules électriques ont généralement un bilan carbone en fin de vie bien meilleur que leurs homologues thermiques, ils ne l’emportent pas pour autant sur tous les terrains. L’exploitation des terres et sa toxicité pour la biodiversité comme pour l’Homme, la contamination des sols et des eaux, la consommation d’eau ou encore la formation de particules fines sont autant d’indicateurs pour lesquels la voiture électrique perd (parfois très largement !) le match face à la voiture thermique. Sans parler de l’aspect social et des conditions de travail dans les mines d’où les matériaux pour les batteries sont extraits !
En somme, même si les voitures électriques contribuent moins que les voitures thermiques au réchauffement du climat, les qualifier de « moyen de transport écologique » serait un abus de langage relativement flagrant. Quand on peut se passer de la voiture, le mieux reste encore de ne pas du tout en avoir ! 😉
Les transports en commun (bus, métro, tramway, …), le vélo ou la marche pour les distances courtes, et le train pour les distances plus longues, sont autant de moyens de transport à privilégier au maximum sur l’utilisation de la voiture, qu’elle soit thermique ou électrique !